Dans les années 1960, les palestiniens lancent des attaques répétés contre Israël depuis le Liban. Hors, les libanais du sud sont les premières victimes des représailles israéliens[1]. Les habitants du sud, à majorité chiite essayent de se réfugier vers le nord du pays mais l'armée libanaise avait déjà installé un "cordon sanitaire" (zone tampon) dans le sud pour assurer la sécurité des habitants du nord[1]. Les chiites se sentent vite marginalisés, ce qui entraine un repli communautaire. En 1974, l'imam Moussa Sader crée le mouvement des dépossédés (harakat al-mahroumin) dont l'objectif est l'émancipation des chiites au Liban. En 1975, trois mois avant le déclenchement de la guerre civile, Moussa Sadr déclare « Je dénonce la démission des responsables qui encouragent Israël à se venger et à se promener sur notre terre pure »[1]. Le parti lance un avertissement contre ce qu'il appelle les "fossoyeurs de la patrie" et affirme que « Si l'État ne veut pas défendre la patrie, nous la défendrons ; si la classe dirigeante ne veut pas faire son devoir, nous serons les constructeurs de l'avenir. Nous voulons sauver le pays de ceux qui le volent, le ruinent ou le mènent à sa perte »[1]. Face à la montée des tensions au Liban, le mouvement créé sa propre branche armée. C'est l'un des premiers partis à user d'un discours patriotique, dont celui de la défense nationale qui est absente des discours des principaux hommes politiques libanais.
Moussa Sader refuse l'usage de la force pour résoudre les problèmes du Liban et n'implique pas la milice dans les combats. Le 31 août 1978, Moussa Sader disparaît lors d'une visite officielle en Libye. Hussein Husseini, alors député, prend la tête du mouvement pour une courte période avant de céder la place à Nabih Berri, qui reste le chef d'Amal jusqu'à aujourd'hui. Berri s'allie à la Syrie et engage la milice dans la guerre civile.
Actuellement, Amal possède un important bloc de députés au parlement libanais et Berri est le président du
Moussa Sader refuse l'usage de la force pour résoudre les problèmes du Liban et n'implique pas la milice dans les combats. Le 31 août 1978, Moussa Sader disparaît lors d'une visite officielle en Libye. Hussein Husseini, alors député, prend la tête du mouvement pour une courte période avant de céder la place à Nabih Berri, qui reste le chef d'Amal jusqu'à aujourd'hui. Berri s'allie à la Syrie et engage la milice dans la guerre civile.
Actuellement, Amal possède un important bloc de députés au parlement libanais et Berri est le président du
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